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Documents Stip, Emmanuel 6 résultats

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- 345 p.
Cote : RC 447 S959s 2015

Psychiatrie - Québec (Province) - Histoire

Dans sa forme actuelle, le Département de psychiatrie de l'Université de Montréal a été créé en 1964. La première personne à l'avoir dirigé fut le Dr Gérard Beaudoin qui est véritablement entré en fonction le 1er janvier 1965. Puis, les directeurs du département ont été de 1951 à maintenant : Drs Fernand Côté, Camille Laurin, Gérard Beaudoin, Yvon Gauthier, Arthur Amyot, François Borgeat, Hugues Cormier, Sylvain Palardy, Jean Hébert et Emmanuel Stip. L'histoire du Département de psychiatrie de l'Université de Montréal est largement tributaire de celle de chacun des établissements qui sont affiliés à l'Université, comme le pavillon Albert-Prévost de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal (HSCM), l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) ou le CHU Sainte-Justine. On doit également se remémorer que la découverte de la potentialisation du lithium par les antidépresseurs a été faite à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine (aujourd'hui l'IUSMM) par l'équipe du Dr Claude De Montigny. Les avancées significatives liées à l'interaction entre le mouvement psychanalytique et la psychiatrie communautaire ont grandement été influencées par les travaux menés au pavillon Albert-Prévost et l'émergence des thérapies comportementales (Dr Yves Lamontagne) et cognitives par les études effectuées à l'Hôpital Louis-H. Lafontaine. Les grandes découvertes sur le sommeil ont été réalisées à l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal par des équipes rassemblées autour du psychiatre Jacques Montplaisir. Deux ministres du gouvernement du Québec ayant des responsabilités politiques importantes ont été membres ou directeurs du Département de psychiatrie : Camille Laurin et Denis Lazure. De plus, le Département de psychiatrie est à l'origine d'un livre essentiel d'enseignement pour la psychiatrie francophone canadienne : Psychiatrie clinique : une approche biopsychosociale.

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Cote : QV 77.9 K16c DVD.3 2013
Public cible: Personnel médical
Lectures suggérées: 1. Br J Psychiatry 2011 Apr.:198(4):247-9 Faroq, S Taylor, M Clozapine : dangerous orphan or neglected friend? 2. Arch Gen Psychiatry 1988 Sep;45(9):789-96 Kane, J Clozapine for the treatment-resistant schizophrenic. A double-blind comparison with chlorpromazine.

Clozapine - Emploi en thérapeutique ; Cerveau - Stimulation magnétique ; Hallucinations auditives - Traitement

L'histoire de la clozapine nous introduit à l'innovation des agents anti-psychotiques de 2ième génération. Apparue dans les années 70, la clozapine fut d'abord perçue comme un agent thérapeutique dangereux. Elle fut réhabilitée en 1989, suite aux travaux de John Kane, il y a 25 ans, auprès de patients atteints de schizophrénie résistante. Malgré son efficacité reconnue supérieure aux autres molécules de sa classe, la clozapine garde son lot de mystères et aux yeux de plusieurs, demeure sous-utilisée, privant ainsi de mieux-être une proportion de nos grands malades souffrant de problématiques diverses 9trouble psychotique réfractaire au traitement, suicidalité, impulsivité, agressivité, toxicomanie)

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Cote : WM 200 K17p DVD 2011 ptie2,4
Colloque
Public cible : Professionnels de santé mentale

Psychoses - Traitement ; Refus de traitement ; Psychothérapie dynamique

À divers degrés, le refus du traitement est un élément inséparable du phénomène psychotique. D'où la question soulevée par le Dr Vassilis Kapsambelis : que fait-on, d'un point de vue psychodynamique, lorsque l'on engage un patient psychotique dans des soins non consentis? Sa réponse est à la fois simple et très porteuse au plan clinique : offrir un objet d'investissement de sorte que l'acte de soigner un patient psychotique s'apparente à un acte de séduction d'un sujet empreint d'une véritable "aversion objectale". Tel est le fil rouge d'une réflexion qui sera déterminante pour nos attitudes et contre-attitudes dans l'offre relationnelle inhérente à toute démarche thérapeutique qui sera toujours plus ou moins consentie, qu'il s'agisse d'une hospitalisation, d'une médication ou encore d'un entretien en externe.
Objectifs de la présentation : 1. Montrer que le traitement des patients psychotiques suit certaines étapes qui sont en partie communes, quelle que soit la nature de ce traitement (pharmacothérapie, psychothérapie, etc.) -- 2. Décrire ces étapes en termes psychodynamiques -- 3. Montrer l'intérêt du point de vue psychodynamique pour comprendre et théoriser ces étapes, ainsi que pour ajuster les attitudes thérapeutiques.

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Cote : WM 200 S859e DVD 2009
Conférence du 13 janvier 2009
Générique : Images et montage, Éric Beaupré
Public cible : Personnel médical

Psychoses ; Hallucinations auditives

"La psychose est-elle une dimension ou une catégorie" est une autre façon de poser la question. Le but de cette présentation est pluriel: mais je dirais que l'objectif premier est de montrer que le milieu des psychiatres est un milieu de censure sur ce questionnement.
Nous décrirons les données épidémiologiques démontrant la présence de phénomènes psychotiques au sein de la population non clinique. Nous examinerons plus précisément les hallucinations acoustico-verbales. Nous illustrerons les données avec les exemples de personnes appartenant à l'histoire qui prétendent avoir entendu des voix: mystiques, artistes, politiciens, psychiatres,etc. Nous témoignerons de la naissance et du fonctionnement d'un courant intéressant: celui du regroupement des entendeurs de voix essentiellement européen.
De façon sous-jacente nous expliquerons comment cette démarche que nous entreprenons de vérifier si la psychose est présente en dehors de la psychopathologie n'est pas recevable par l'establishment psychiatrique. Et pourtant au fur et à mesure que nous créons des catégories nosographiques, nous nous rendons compte que nos psychotropes sont de moins en moins spécifiques. Et que ces catégories deviennent futiles eu regard de la prescirption par exemple.

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Cote : QV 77.9 S859c DVD 2006
Conférence du 7 novembre 2006.
Public cible : Personnel médical

Psychoses - Chimiothérapie ; Psychotropes - Efficacité ; Études cliniques

Depuis 1954, la communauté psychiatrique s'est sentie aidée par l'émergence de médicaments psychotropes pour traiter les symptômes des psychoses. Les neuroleptiques puis les antipsychotiques ont apporté parallèlement à leurs effets bienfaisants une kyrielle d'effets secondaires dont les signes extrapyramidaux et les troubles métaboliques. On a cru avec l'introduction de la clozapine qu'une nouvelle classe d'antipsychotiques viendrait chambouler nos inquiétudes en réduisant le risque d'apparition des signes extrapyramidaux. Les études dans les années 90 montraient effectivement que cette nouvelle classe baptisée "atypique" était capable de mieux performer sur le contrôle des symptômes négatifs, les signes cognitifs et parfois même sur le contrôle général des signes psychotiques incluant les symptômes positifs. Les mesures de qualité de vie et les aspects pharmacoéconomiques accompagnaient les résultats bénéfiques des études "pivot" et l'essor des prescriptions des antipsychotiques atypiques. Les méta-analyses exprimaient occasionnellement des périodes de doute sur la supériorité des antipsychotiques atypiques mais le ciel demeurait bleu.
Et puis il y a eu le constat que les troubles métaboliques parasitaient les issues favorables et qu'il fallait s'ajuster en créant des programmes spécifiques et une surveillance spécifique qui réclamaient un retour du médical dans le champ de la prise en charge. Les gouvernements ont alors, de concert avec la communauté psychiatrique, financé des études cliniques sur l'efficience. Ce fut le cas aux États-Unis avec CATIE et au Royaume-Uni avec CUTLASS. Et le ciel s'est assombri...
Dans cette présentation, le conférencier essaie de refaire cet itinéraire avec "CATIE of course" mais aussi avec CUTLASS, deux études qui nous rappellent que l'avenir d'une illusion n'est pas l'apanage du psychodynamisme mais encore de la psychopharmacologie. Ce qui est proposé, c'est que la classe des antipsychotiques atypiques soit abolie et qu'un approche dimensionnelle des antipsychotiques soit prévilégiée.

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