- 291 p., 16 p. de pl. : ill., portr.
Cote : WZ 100 G691u 2002
Gougoux, Jacques, 1919-2004 ; Médecine - Pratique - Québec (Province) ; Services de santé - Réforme - Québec (Province) ; Médecins - Québec (Province) - Biographies ; Services de santé - Québec (Province)
Sauver notre médecine et notre système de santé est-il encore possible? Qu'est-il advenu du «bon docteur», celui qui ne soignait pas des maladies, mais des patients? Comment la médecine en est-elle arrivée à engendrer plus de scepticisme, voire de méfiance, que de confiance dans la population? Comment expliquer la montée des médecines dites alternatives? Après soixante ans d'une carrière au cours de laquelle il a vu la médecine se transformer radicalement et les réformes se succéder dans le système de santé, le docteur Jacques Gougoux livre une réflexion fondamentale sur la pratique de notre médecine et les valeurs qui la gouvernent. Il témoigne aussi de la mort, à la suite d'erreurs médicales, de son père et de son propre fils. Aux percées scientifiques, aux exploits technologiques et aux traitements révolutionnaires, qui sauvent des vies et permettent tous les espoirs de progrès, s'opposent un manque cruel de moyens ainsi que l'absence d'humanisme et de professionnalisme. Ce livre à la fois historique, biographique et pamphlétaire offre une petite histoire de la médecine et de sa pratique au Québec durant le dernier siècle et jusqu'à l'aube des années 2000, mais constitue aussi et surtout le vibrant témoignage d'un médecin pour qui la profession fut toujours une véritable vocation.
« Ce qui donne à la lecture de ce livre un intérêt certain vient de cet heureux mariage de l'histoire de la médecine sur les bords du Saint-Laurent et de l'histoire personnelle du docteur Gougoux. Dès qu'il parle de sa famille, dans un style qui n'est pas sans rappeler Pagnol, nous découvrons sa grande tendresse pour les siens, son admiration pour ce qu'ils ont accompli. » Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal
Le destin a voulu que la médecine soit la source d'autant de joies que d'épreuves douloureuses pour le docteur Jacques Gougoux. Cette médecine, qu'il a pratiquée tant d'années et défendue contre les aberrations du système, qui l'a maintes fois ébahi par ses progrès et dont il est lui-même un « miraculé », a pourtant fait défaut à des moments cruciaux de sa vie. Comment comprendre et accepter cela? Comment, devant les faits, ne pas entamer une réflexion devenue urgente ? Voici l'ultime tentative d'un médecin de 82 ans pour secourir notre médecine. Il lui a consacré sa vie ; elle a, malgré tout, magnifiquement comblé la sienne.
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